Le projet des 3 mousquetaires est né suite à la découverte, sur le chantier de la Campanette géré par l'association Aventure Pluriel, de Maracuja, un mousquetaire presque anonyme. Ce bateau, un parmi tant de mousquetaires construits depuis les années 60, s'est en fait révélé être un des tout premiers fabriqué, en 1964. Alors qu'il était destiné à la destruction, faute de propriétaire, il a attiré l'attention d'un petit groupe de trentenaires, membres d'Aventure Pluriel.
Partis pour trois semaines de travaux financés par un "crowdfunding", c'est en fait deux années de labeur qu'il aura fallu pour remettre ce voilier à l'eau !
C'est pendant ce temps de restauration que Yôme, meneur du projet, a pris le temps de retracer l'histoire du bateau. Aidé par les services des douanes, la revue "Le Chasse-Marée", le web et tout un tas de rencontres, il a pu retrouver la famille du premier propriétaire, les héritiers du concepteur et de très nombreuses informations sur ces bateaux.
De ces rencontres est née l'idée de regrouper sur une même flottille plusieurs de ces bateaux parmi les plus anciens en les restaurant et en les maintenant en navigation gràce au concept des bateaux partagés. Le projet des 3 mousquetaires était né.
Les bateaux
Histoire des mousquetaires
La flottille et les projets
Le budget et le crowdfunding (défisc)
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Qu'es-ce qu'un mousquetaire?
Les mousquetaires sont des croiseurs légers de 6m50 construits en contre-plaqué. Ces bateaux, dessinés par J.J. Herbulot en 1963 à la demande de l'école de voile des Glénans se sont vite montrés très confortables et agiles sur l'eau. Leur conception révolutionnaire pour l'époque a permis d'en faire un bateau accessible puisqu'un bateau complet coûtait moins de 10 000FF de l'époque!
Construits d'abord au chantier naval Stéphan de Concarneau (29) les mousquetaires ont vite été produits dans d'autres chantiers à travers la France et même l'Europe. Plusieurs centaines, peut-être même milliers d'exemplaires ont ainsi été construits.
En 1972, J.J. Herbulot reprend quelques lignes de son fameux bateau pour dessiner le "Mousquetaire Club", facilement reconnaissable à sa bulle sur le pont à tribord.
Conçu initialement pour l'école des Glénans, le mousquetaire sera une véritable révolution dans la plaisance des années 60.
Restaurer oui, mais après?
Un des principaux défis du patrimoine maritime n'est finalement pas la restauration en elle-même des bateaux ou des bâtiments mais bien de trouver un moyen de les faire perdurer et donc de développer des modèles économiques viables.
Depuis plusieurs années, l'association Aventure Pluriel de Cagnes-sur-mer a pris le parti de partager les bateaux... et ça marche! 10 co-utilisateurs régis par une charte se partage un bateau, en assurent l'entretien et naviguent chacun jusqu'à 30 jours par an. Ce modèle permet, une fois le bateau restauré, de le faire vivre et d'en assurer le financement.
C'est ce modèle économique qui a été choisi pour le projet des "3 mousquetaires" afin d'assurer un financement quotidien de l'entretien et obtenir ainsi des bateaux pérennes.
Ainsi, chacun des bateaux aura, à terme, 10 co-utilisateurs qui en assureront le quotidien.
Plus de détails sur le site www.bateaupartage.fr
Des bateaux, une expo... et le premier de la série!
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